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vendredi 30 décembre 2016

CONSEQUENCES SOCIALES DES PROJETS DE LOI 2016 EN COURS (6/6)

HIERARCHIE DES NORMES.

ACCORD DE MAINTIEN DANS L'EMPLOI: la durée de ces accords pourra être reportée de 2 à 5 ans.
En cas de refus du salarié, son licenciement ne sera plus "économique".
L'accord pourra prévoir "les conditions et modalités selon lesquelles il peut être suspendu(...) en cas d'amélioration de la situation économique de l'entreprise".



NEGOCIATIONS COLLECTIVES : toutes les NAO sont regroupées en 3 temps. Des représentants du personnel et des salariés mandatés par les syndicats peuvent négocier des accords collectifs en cas d'absence de délégués syndicaux.
Les accords, signés par des élus mandatés, n'ont plus à être validés par une commission paritaire de branche.




MISSION COMBREXELLE : "donner plus de place au dialogue social de terrain", "élargir la place de l'accord collectif dans le Code du travail".
La lettre de mission rédigée par Manuel Valls et confiée à M. Combrexelle vise clairement à supprimer le principe de faveur pour permettre à des accords d'entreprise de se substituer à l'ordre public social défini par le Code du travail, les conventions collectives, etc...
Pour Jean Claude Mailly : "l'accord collectif n'a pas à s'imposer au contrat de travail. La dérogation à ce principe ne me dérange pas si elle est meilleure pour les salariés, mais c'est rarement le cas!"

jeudi 29 décembre 2016

CONSEQUENCES SOCIALES DES PROJETS DE LOI 2016 EN COURS (5/6)

DROITS DU SALARIE.

INSPECTION DU TRAVAIL ET SOUS-TRAITANCE : en cas de grave manquement à la réglementation du travail (salaire minimum, repos, durée du travail, dignité humaine, hébergement insalubre...), l'inspection du travail peut contraindre un employeur étranger détachant des salariés en France à faire cesser ces situations.




PRUD'HOMMES : mise en place d'un barème prud'homal obligatoire pour les licenciements sans cause réelle et sérieuse.
Selon la taille de l'entreprise ou l'ancienneté du salarié, différents plafonds sont prévus.




PERIMETRE DES PSE : la qualité des mesures qu'une entreprise en redressement ou en liquidation devra consacrer à son PSE ne sera plus appréciée sur la base du groupe auquel appartient l'entreprise, mais sur la seule base de celle-ci.
Un moyen pour les groupes de liquider leurs filiales sans en assumer les conséquences.



mercredi 21 décembre 2016

CONSEQUENCES SOCIALES DES PROJETS DE LOI 2016 EN COURS (4/6)

CONDITIONS DE TRAVAIL.

TRAVAIL DOMINICAL : le maire peut l'autoriser jusqu'à 12 dimanches par an, avec une rémunération double en compensation.
Pour les autres dérogations, qui autorisent une ouverture systématique le dimanche, les contreparties devront être définies par accord collectif.
Elles ne sont pas précisées dans la loi, sauf pour les commerces de détail alimentaires de plus de 400 m2 (salaire majoré de 30%).




PENIBILITE : la fiche individuelle obligatoire de pénibilité est abandonnée.
Les 6 facteurs de pénibilité qui devaient être pris en considération ont été reportés de 6 mois.




COMPTE PERSONNEL D'ACTIVITE : ce compte (CPA) fusionnera, à partir du 1er janvier 2017, les comptes pénibilité, formation et épargne-temps des salariés tout au long de leur vie professionnelle.



mardi 20 décembre 2016

CONSEQUENCES SOCIALES DES PROJETS DE LOI 2016 EN COURS (3/6)

IRP ou instances représentatives du personnel ( pour ceux qui ne le savent pas encore, et il y en a!!! même des secrétaires de CE ?? )

DUP : sous le seuil de 300 salariés DP,CE et CHSCT peuvent être regroupés, par décosion de l'employeur, au sein d'une délégation unique du personnel.
Au-delà de 300, un regroupement partiel ou total est possible par accord majoritaire.
Les questions relevant à la fois du CHSCT et du CE doivent faire l'objet d'une consultation et d'une expertise communes.


TPE : au 1er juillet 2017, les salariés et employeurs des TPE (moins de 11 salariés) seront représentés par 13 commissions paritaires régionales interprofessionnelles. Elles auront une mission de conseil, d'information de médiation et de propositions d'activités sociales et culturelles. L'accès aux locaux des entreprises se fera sur autorisation de l'employeur.

INFORMATION-CONSULTATION DES SALARIES : 17 réunions d'information-consultation du comité d'entreprise seront regroupées en 3 rendez-vous : orientations stratégiques; situation économique et financière; politique sociale,conditions de travail et emplois.


ADMINISTRATEURS SALARIES : la mise en place d'au moins 2 administrateurs salariés est obligatoire dans les entreprises de plus de 1000 salariés lorsque le siège est en France, de plus de 5000 salariés si le siège social est à l'étranger et dans toutes les holdings de tête.


EGALITE : la négociation sur l'égalité femmes-hommes est diluée dans la négociation qualité de vie.
Le rapport de situation comparée est supprimé et remplacé par une simple "rubrique" dans la BDES.

CESSION D'ENTREPRISE : les salariés ne sont informés qu'en cas de vente de fonds de commerce ou de 50% des parts d'une SARL/SA. En cas de manquement, l'employeur encourt une amende limitée à 2% du montant de la vente.


ENTRAVE : en cas d'entrave au fonctionnement des IRP, la peine de prison est supprimée et l'amende majorée à 7500 euros.




lundi 19 décembre 2016

REPONSE QUIZZ DECEMBRE 2016






OUI





En vertu des articles L.2411-16 du Code du travail et L. 662-4 du Code de commerce, tout salarié de l'entreprise peut se présenter comme représentant des salariés.

De plus, le représentant des salariés dans les procédures de sauvegarde, redressement ou liquidation judiciaires bénéficie de la protection contre le licenciement.









comme la CFDT par exemple..................










lundi 12 décembre 2016

QUIZZ DECEMBRE 2016

A LA SUITE DE GROSSES DIFFICULTES FINANCIERES, MON ENTREPRISE A ETE PLACEE EN REDRESSEMENT JUDICIAIRE. LE COMITE D'ENTREPRISE DOIT PROCEDER A LA DESIGNATION D'UN REPRESENTANT DES SALARIES PARMI LES SALARIES DE L'ENTREPRISE.
PUIS-JE ME PRESENTER ET SUIS-JE PROTEGE ?










OUI                                                                          NON



REPONSE DEMAIN.......................



















jeudi 8 décembre 2016

CONSEQUENCES SOCIALES DES PROJETS DE LOI 2016 EN COURS (2/6)

2) SANTE

BURN-OUT : les pathologies psychiques, dont le burn out, peuvent être reconnues comme maladie d'origine professionnelle, mais sans être intégrées au tableau des maladies professionnelles.
La reconnaissance du lien avec le travail est laissée à l'appréciation des comités régionaux (C2RMP).
Seule avancée, un assouplissement pourrait se faire par voie réglementaire sur les modalités de reconnaissance.



MEDECINE DU TRAVAIL : seuls les salariés occupant des postes à risques bénéficient d'une surveillance médicale renforcée, dont les modalités seront précisées par décret.
Le contrôle est assoupli pour les autres salariés et la vérification systématique de l'aptitude à l'embauche est remplacée par une visite d'information et de prévention auprès d'un infirmier.
La visite médicale périodique se fait au minimum tous les 5 ans, contre 2 ans actuellement.




vendredi 2 décembre 2016

CONSEQUENCES SOCIALES DES PROJETS DE LOI 2016 EN COURS (1/6)

1)  REVENUS.

EPARGNE SALARIALE : au 1er janvier 2016, l'intéressement a été placé par défaut sur un plan d'épargne.
Les entreprises qui ont franchi le seuil de 50 salariés sont dispensées durant 3 ans de créer un régime de participation  à condition qu'elles aient déjà conclu un accord d'intéressement.



PLAN D'EPARGNE POUR LA RETRAITE (PERCO) : l'entreprise peut les abonder, même si les salariés n'ont pas fait de versement.
 En l'absence de compte épargne-temps, les salariés peuvent y transférer l'équivalent monétaire de 10 jours de repos non pris.
En l'absence de représentants syndicaux, un PERCO pourra être mis en place par l'employeur si les deux tiers des salariés l'approuvent.



RETRAITES-CHAPEAUX : elles seront subordonnées aux performances du bénéficiaire, appréciées au regard de celles de l'entreprise. Ne rêver pas, pauvres salariés des laboratoires de biologie médicale, ceci n'est pas pour vous mais pour vos actionnaires........





PRIME D'ACTIVITE : elle remplace, au 1er janvier 2016, la prime d'acitivité et le RSA activité.
Elle serait versée aux salariés touchant jusqu'à 1.2 Smic (1400 euros net), dès 18 ans.


jeudi 1 décembre 2016

CFDT, UN VOTE INUTILE !!

CET ARTICLE EST FAIT POUR LES IMBECILES VOTANT DANS LEURS ENTREPRISES SANS SAVOIR :




Il est vrai que la CFDT a toujours été à la manœuvre pour faire passer – avec sa signature – les pires régressions sociales.
Sous couvert de se présenter comme un syndicat « raisonnable », « réformateur », négociateur », la CFDT revendique son intégration au coté du pouvoir de la classe dominante – en « partenaire du dialogue social » si l’on veut reprendre les éléments de langage et la com’ patronal – c’est à dire en pièce maitresse de la classe capitaliste servant à tenter de faire croire aux travailleurs que la casse de leurs droits et de leurs salaires est le résultat d’une négociation et d’une concertation. Car en réalité, la CFDT ne négocie rien et signe tout. Et derrière le partenaire du dialogue social se cache la collaboration de classe. Elle ne fait qu’affaiblir le rapport de force que peuvent construire les travailleurs et briser le front syndical, puis planter un couteau dans le dos des travailleurs en signant systématiquement des contre réformes inacceptables.
Mais il ne serait pas tout à fait juste de dire que la CFDT ne négocie rien … elle négocie parfaitement le reclassement doré de ses dirigeants, tout en laissant en plan les syndicalistes sincères de la base de la centrale qui à chaque trahison sont nombreux à quitter le navire, quand ils ne sont pas manu militari mis dehors.
Personne ne doit donc être dupe de ce qu’est la CFDT : une succursale du PS, une officine du MEDEF travaillant à la division des travailleurs, militant pour faire passer la casse des droits des travailleurs. Car quand le PS rétablie l’esclave, le CFDT négocie le poids des chaines


La CFDT est en phase d’achever son intégration au pouvoir de l’État.

Pour ne parler que du quinquennat de Hollande, le syndicat est un des principaux appuis de la politique de Hollande, de Valls et du MEDEF auprès des salariés et a participé à toutes les régressions sociales, toutes les attaques contre les salaires, les retraites, le Code du travail, a couvert toutes les fermetures d’entreprises et tous les plans de licenciements. Son secrétaire général, Laurent Berger, se comporte même en véritable VRP de Hollande-Valls-Macron-Gattaz.
L’alliance entre le gouvernement, le patronat et la CFDT, était officiellement scellée dès janvier 2013. C’était l’ANI (accord national interprofessionnel) que la CFDT signe avec le MEDEF afin d’accroître la « flexibilité du travail » et favoriser la compétitivité des entreprises. Pour rappel, les fameux accords de compétitivité-emploi sont consacrés par l’ANI et permettent aux patrons de négocier la solution locale la plus adaptée pour faire baisser le coût horaire du travail. L’ANI c’est aussi des licenciements facilités, avec des délais de recours raccourcis ou amputés pour les salariés, mais également des plans de mobilité interne imposée. La CFDT est fidèle au poste : toujours aux côtés du patronat pour l’aider à maintenir son taux de profit.
Les bouchées doubles
Mais depuis septembre 2015, le bon élève de Valls et Gattaz met les bouchées doubles. Le bilan des trahisons infligées aux salariés, que la CFDT est censée « représenter », est impressionnant. Cela commence le 2 septembre 2015, Laurent Berger déclare au Monde : « Le code du travail est illisible ». En bon collaborateur de Valls et Macron, il prépare les esprits et le terrain de la réforme à venir. Et le syndicat de mettre les mains dans le cambouis des plus crapuleuses mesures anti-ouvrières, signataire des pires accords :
— le 16 octobre, la CFDT signe avec le MEDEF l’accord sur les retraites complémentaires Agirc et Arrco : sous prétexte du déséquilibre financier de ces caisses de retraite, l’âge de la retraite passe de fait de 62 à 63 ans et le montant des pensions est revu à la baisse ! Gattaz est aux anges et rend hommage à ces courageux représentants des salariés : « Ils ont joué un rôle très important et ont été responsables »
— le 27 octobre 2015, alors qu’elle ne représente que 18% du personnel de l’AP-HP, la CFDT signe seule un accord avec Martin Hirsch qui aboutit à la perte pour les salariés de 3 jours de RTT (dont une journée accordée jusque-là aux mères de famille) et à une flexibilité accrue du travail (horaires changeants ; retour des journées de 12h le week-end…). La responsable de la CFDT de l’AP-HP assume la régression sociale qui permet à la direction d’économiser environ 1 000 postes : « Cet accord représente une perte d’avantages sociaux, c’est vrai, mais sommes-nous dans une société qui évolue positivement ? L’AP-HP n’échappe pas à cette réalité. ». Surtout s’adapter et courber l’échine devant les « réformes » dont ont besoin les capitalistes !

Décidément la CFDT joue parfaitement son rôle : partie intégrante de l’État, chargée de réprimer la classe ouvrière, elle est de tous les refrains que celui-ci lui demande d’entonner avec pour choeur tous les moutons adhérents CFDT qui n'attendent  qu'une chose : promotion ou prime peu importe, des miettes ou des restes de festin des grands capitalistes.

Pauvres salariés des laboratoires de biologie médicale qui n'ont encore rien compris!!!! 

mercredi 30 novembre 2016

ETUDE 2016 INTERFIMO SUR LE PRIX DES LABORATOIRES DE BIOLOGIE MEDICALE : VERS UN RETOUR A LA REALITE

Luc Fialletout : C’est la troisième étude du genre que nous réalisons. Nous avons utilisé une base de données constituée des cent derniers dossiers de cession de laboratoires que nous avons étudiés et dont nous avons accepté le financement. Cela ne concerne que les transactions entre opérateurs libéraux : les acquisitions des grands groupes financiers ne sont pas comptabilisées dans ces moyennes. Notre travail consiste en effet à réaliser une série d’analyses financières approfondies pour déterminer si nous accordons ou pas nos financements, tant du côté des acquéreurs que des laboratoires cédés. À partir de ces analyses, nous avons isolé les éléments-clés qui nourrissent l’étude comme l’appréciation du prix des laboratoires au regard de leurs actifs (clientèle, équipement, droit au bail). En effet, aujourd’hui, de plus en plus de LBM étant exploités en société, il convient donc de décortiquer, dans le bilan de celles-ci, les éléments d’actifs représentatifs de la valeur du laboratoire.
Nous avons ainsi analysé plusieurs critères. Tout d’abord, la valeur intrinsèque du laboratoire par rapport à son prix en retranchant l’endettement, le passif et l’actif circulant (compte client et trésorerie). Puis la comparaison de ce prix par rapport à la rentabilité dégagée par le laboratoire ou la participation. Le troisième critère consiste à analyser les rémunérations que s’octroient les associés. Enfin, nous avons étudié le prix de cession par rapport au type d’opération (entrée dans un groupe, laboratoire de proximité) et à la typologie du laboratoire (autonome ou dépendant d’un plateau technique) et aux circonstances de la transaction. Il est évident qu’un biologiste médical s’installant n’est pas dans la même situation qu’un groupe rachetant un laboratoire et développant sa croissance externe. Voilà tous les critères constituant donc la base de données à partir de laquelle nous avons réalisé notre étude.
Quels sont les principaux enseignements de cette étude ?
L. F. : Ce qui est frappant, c’est que le marché est de plus en plus segmenté selon les acheteurs. Il existe trois types d’acheteurs. Les gros opérateurs financiers qui achètent à des prix parfois stratosphériques. Les grands groupes régionaux constitués entre libéraux dont les prix d’acquisition sont assez stables d’une étude à l’autre. Cette population achète relativement cher car elle doit concurrencer les groupes financiers pour remporter l’acquisition mais aussi parce qu’au sein de ces groupes, certains professionnels partant à la retraite ne veulent pas vendre à un prix trop faible par rapport au prix qu’ils pourraient espérer vendre à un grand groupe financier. Enfin, le troisième groupe d’acheteurs correspond aux biologistes médicaux libéraux (un directeur adjoint qui devient directeur associé, par exemple). Sur ce segment, les prix ont baissé de trois à cinq points par rapport à notre dernière étude. Ces transactions correspondent davantage à la réalité des prix par rapport à la rentabilité du laboratoire. Un libéral est condamné à acheter à un prix lui permettant de rembourser son emprunt et de vivre décemment…
Quelle analyse faite-vous de l’évolution dans le temps de ces prix de cession ?
L. F. : Les restructurations et les regroupements entre libéraux sont déjà très avancés bien qu’il subsiste encore de nombreux petits laboratoires, notamment dans le sud de la France. Les prix vont s’homogénéiser sur des critères de rentabilité, plus proches de la réalité que les prix auxquels achètent et cèdent les grands groupes. Aujourd’hui, les prix moyens oscillent entre quatre et cinq fois l’Excédent brut d’exploitation (EBE), ce qui constitue, à nos yeux, un critère assez raisonnable, en tout cas au regard du niveau actuel des taux d’intérêts. Nous ne percevons pas d’importantes variations, à terme, sur le segment des groupes libéraux car ils seront de plus en plus préoccupés par le renouvellement des associés sortants. Comme il est impossible de proposer à des successeurs des prix qui ne leur permettent pas d’être rémunérés correctement, les tarifs auxquels les groupes vendent vont donc s’homogénéiser avec les transactions entre libéraux et l’on sortira peu à peu du « mercato » des grands groupes financiers.


OUFFFFF....enfin!!!!!!!! et qu'ils le fassent vite de se sortir des groupes financiers...........




jeudi 24 novembre 2016

QUE FAIRE EN CAS DE MALADIE OU ACCIDENT (3/4)

A VOTRE RETOUR D'ARRET DE MALADIE, DEVEZ-VOUS OBLIGATOIREMENT RETROUVER VOTRE POSTE ?

OUI, vous devez effectivement retrouver votre poste de travail et les fonctions que vous occupiez avant la suspension de votre contrat de travail.
Toutefois, le retour d'un arrêt maladie peut se coupler avec une visite dite de "reprise".
Celle-ci est obligatoire lorsque l'absence pour maladie ( ou accident non professionnel) a duré au moins 21 jours ou si vous aviez eu des absence répétées pour raison de santé.
Cette visite de reprise doit avoir lieu lors du retour de l'arrêt maladie et au plus tard dans un délai de 8 jours.
Seul le médecin de travail est habilité à se prononcer sur l'aptitude à exercer à nouveau des tâches correspondant à vos fonctions contractuelles. S'il émet un avis d'inaptitude (total ou partielle), l'employeur doit vous proposer un autre poste en tenant compte des conclusions écrites du médecin du travail et des indications qu'il formule sur votre aptitude à exercer l'une des tâches existantes dans l'entreprise.
Sachez que vous pouvez refuser les propositions de reclassement sur un nouveau poste, qu'elles entraînent une modification de votre contrat de travail ou un simple changement de vos conditions de travail. Il appartient à l'employeur soit de vous proposer de nouvelles propositions de reclassement ou procéder à votre licenciement en cas d'impossibilité de reclassement.



POUVEZ-VOUS ETRE LICENCIE PENDANT VOTRE ARRET MALADIE ?

Le licenciement pour cause de maladie n'est en principe pas admis en raison du caractère discriminatoire que cela comporte.
Cependant si le salarié fait l'objet d'absences très longues et/ou répétées à un point tel que cela désorganise l'activité du service ou de l'entreprise et qu'il est crucial pour celle-ci d'assurer le remplacement définitif du salarié, l'employeur pourra engager une procédure de licenciement à son encontre. Ce licenciement doit rapidement être suivi d'une nouvelle embauche en CDI.