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samedi 30 juillet 2016

SCANDALE SANITAIRE AUTOUR DE LA MALADIE DE LYME.




Le Nouvel Observateur publie aujourd’hui une enquête sur la maladie de Lyme, intitulée une« épidémie qu'on vous cache ». Le magazine évoque « un scandale sanitaire autour de cette pathologie transmise par les tiques. »
Le gouvernement vient de lancer un plan d’action. Le Nouvel Observateur s’interroge sur les raisons de ce lancement : « Prise de conscience ou opération de com' face à la mobilisation des malades ? »
L’hebdomadaire note que « plus de 100 médecins, emmenés par le Pr Christian Perronne, chef du service infectiologie de l’hôpital de Garches (93), lancent un appel d'urgence, une alerte au gouvernement. »Il précise que « De plus en plus souvent, ces médecins sont confrontés à des malades qui errent des années d’hôpital en hôpital. Paralysés, souffrant de douleurs musculaires et articulaires, diagnostiqués à tort comme souffrant d’un ‘Alzheimer’, d’une sclérose en plaques ou d’une spondylarthrite. Ils sont en fait atteints de la maladie de Lyme chronique, transmise par les tiques », constate L’Obs, qui poursuit : « une maladie non reconnue en France, sous-diagnostiquée, que la Sécu rechigne à prendre en charge. Et pourtant en forte expansion ».
Les 100 médecins écrivent à la ministre de la Santé :« Nous, médecins soignants, généralistes et spécialistes, par la présente pétition, nous exigeons :
– Des financements publics pour améliorer les tests de diagnostic, actuellement non fiables. […]
– La prise en compte de la détresse morale majeure mais aussi socio-professionnelle de ces patients en errance diagnostique pendant plusieurs mois ou années. Certains sont obligés de dépenser des fortunes pour se faire soigner à l’étranger. D’autres choisissent le suicide. Ces patients doivent pouvoir avoir accès au statut de l’affection longue durée (ALD) et au remboursement à 100 % de leurs traitements.
– L’arrêt des poursuites contre les médecins qui ne suivent pas les recommandations officielles (consensus de 2006) pour soigner leurs patients […] », ajoutent les praticiens.
Le Nouvel Observateur publie également un entretien avec le Pr Perronne, qui dénonce depuis plusieurs années l'absence de reconnaissance de la maladie de Lyme chronique. Le praticien déclare notamment : « La maladie de Lyme explose, c'est un scandale sanitaire. […] En plus de la borrélie responsable de la maladie de Lyme, il existe une vingtaine d’autres espèces de Borrelia. Le test Elisa, étape obligatoire pour les médecins français, n’en détecte que 3, avec de plus une proportion élevée de cas où ce test reste négatif malgré la maladie. […] Et pourtant, s’il est négatif, les médecins français n’ont pas le droit de poursuivre leur exploration, de compléter par un autre test plus précis, comme le Western-Blot. Même si leur patient a des signes cliniques significatifs. Les médecins peuvent être poursuivis par l’Assurance-Maladie s’ils le font ! », observe le spécialiste.
Le Pr Perronne ajoute que « le centre de référence de la borréliose à Strasbourg dit encore aujourd’hui que ce test est fiable à 100%, alors que toutes les publications montrent l’inverse ! Comment peut-on continuer une telle aberration ? ».
Il précise qu’« on ne devrait pas dire "Lyme" mais "maladies vectorielles à tiques". Le Lyme et les maladies associées donnent des signes cliniques très divers, qui, en plus, peuvent ne se déclarer que des années après. D’où la complexité du diagnostic. Et la nécessité justement d’améliorer les tests ! ».

Le praticien appelle à « mettre en place des tests de diagnostic fiables. Accorder une vraie prise en charge aux malades et arrêter de poursuivre les médecins qui les soignent, créer des unités hospitalières spécialisées Lyme, et financer la recherche : jusqu’à aujourd’hui, je n’ai jamais réussi à obtenir un euro de subvention pour ce secteur ! ».




vendredi 29 juillet 2016

SOLLICITATIONS AUX DP, DS, CHSCT ..(9/9)

LES REPRESENTANTS DU PERSONNEL PEUVENT-ILS ALERTER L'INSPECTION DU TRAVAIL A LA DEMANDE DES SALARIES ?

La mission des représentants du personnel (plus particulièrement des DP) est de représenter les réclamations individuelles ou collectives relatives à l'application du droit du travail.

Par conséquent, en cas de non respect de l'application du droit du travail, les représentants du personnel peuvent saisir l'inspecteur du travail de toutes plaintes et observations relatives à l'application des normes législatives et réglementaires dont l'inspecteur est chargé d'assurer le contrôle.

POUVEZ-VOUS DEMANDER LA DEMISSION DE SON MANDAT D'UN REPRESENTANT DU PERSONNEL ?

La situation est différente selon le mandat.
Ainsi, le DP qu'il soit titulaire ou suppléant, et les membres du CE peuvent être révoqués en cours de mandat sur proposition de l'organisation syndicale qui les avait présentés, approuvée au scrutin secret par la majorité du collège électoral auquel ils appartiennent.

S'il s'agit du secrétaire du comité d'entreprise, les tribunaux reconnaissent la possibilité de le révoquer à la majorité des membres du comité d'entreprise, sauf caractère vexatoire ou abusif de la révocation.
Sa révocation ne lui fait pas perdre son mandant de membre du comité d'entreprise.



jeudi 28 juillet 2016

SOLLICITATIONS AUX DP, DS, ou CHSCT..(8/9)







LES MEMES QUESTIONS PEUVENT-ELLES ETRE POSEES A LA DIRECTION PAR LE CE?LES DP? ET LE CHSCT ?



Certains domaines de compétences sont communs aux DP, membres du CE, membres du CHSCT.
Exemple, si l'entreprise déménage, si elle décide d'abattre les cloisons des bureaux individuels pour en faire des bureaux collectifs, si elle change les horaires de travail, pour ne citer que ces exemples, ces éléments vont modifier les conditions collectives et individuelles de travail et peuvent avoir des répercussions sur la santé et la sécurité des travailleurs.Cela intéresse donc à la fois les 3 instances.
Ces questions pourront être posées à l'ordre du jour d'une réunion CE, de CHSCT, et être posées en réunion DP.
Parler de ces questions au cours der réunions des différentes instances montrent leurs importances.
L'employeur ne peut pas refuser de les aborder au motif qu'il a déjà traité de cette question lors d'une réunion avec une autre instance représentatives du personnel. Les problématiques peuvent  en effet être envisagées différemment.







mardi 26 juillet 2016

SOLLICITATIONS AUX DP, DS, ou CHSCT (7/9)









LE CHSCT A-T-IL LUI AUSSI UN DROIT D'ALERTE?


Le CHSCT dispose d'une palette de moyens d'intervention :
- en l'absence de danger particulier, il exerce une mission générale de surveillance et procède à des inspections.
- en cas d'AT ou de MP grave ou de risque grave, il procède obligatoirement à une enquête.
- en situation de danger grave et imminent, il dispose d'un droit d'alerte particulier.
Dès lors que le CHSCT constate l'existence d'un danger grave ou de risque grave lié aux conditions de travail, il doit aviser immédiatement le chef d'établissement.

L'avis de danger grave et imminent, qui est émis lors de la procédure d'alerte, est consigné dans un registre spécial tenu par l'employeur.
Ce registre doit être daté et signé par le membre du comité qui consigne l'avis, il doit comporter l'indication du poste de travail concerné et préciser la nature du danger et sa cause, ainsi que les noms des salariés concernés.
L'employeur doit alors procéder sans délai à une enquête et prendre doute les mesures nécessaires pour prévenir le danger. Il doit informer l'inspecteur du travail et le service de prévention de la CARSAT. Il précise à cette occasion les suites qu'il entend donner à cet avis.
En cas de désaccord, l'employeur doit réunir en urgence le CHSCT dans les 24H, informer immédiatement l'inspecteur du travail et l'agent de la CARSAT qui peuvent assister à la réunion
Si le désaccord persiste toujours entre l'employeur et la majorité des membres du CHSCT, l'employeur doit encore faire intervenir l'inspecteur du travail qui adressera soir une mise en demeure à l'employeur soit ordonner toutes mesures propres à faire cesser le risque.



dimanche 24 juillet 2016

TROPHEES BIOLOGIE 2016

Un peu voir si mon groupement a été récompensé ????


L’innovation au cœur des JIB –ACNBH 2016

Lancés en 2012, les Trophées de la Biologie Médicale ont récompensé les produits ou solutions les plus innovants proposés par les exposants.
Sur les 28 dossiers de candidatures reçus, 12 ont été nominés par un jury de 8 experts de la biologie médicale (3 libéraux, 3 hospitaliers, une journaliste et la direction de l’événement) ; 5 d’entre eux ont été distingués dans les catégories suivantes : Innovation, Informatique de laboratoire, Sauvegarde des données médicales, Services aux patients et e-santé, Biologie d’urgence et délocalisée, Prix du Jury. Sponsorisés par Sysmex, les Trophées de la Biologie Médicale ont été remis le mercredi 22 Juin à 17h30 en présence des lauréats et des exposants.
LE TROPHEE BIOLOGIE D'URGENCE ET DELOCALISEE récompense toute amélioration portant sur les techniques de dosages d'urgence destinées à être utilisé sur les sites biologiques distants du plateau technique central et ainsi que sur l’efficience du contrôle du biologiste médical. Il a été remis à la société MERIDIAN BIOSCIENCE pour Illumigene® Malaria, un nouveau test très précis mis au point par Meridian avec l'aide technique des centres de contrôle et de prévention des pathologies et de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar au Sénégal. Ce test se révèle jusqu'à 80 000 fois plus sensible au dépistage du parasite du paludisme que les tests conventionnels ce qui va potentiellement révolutionner le diagnostic de cette pathologie et instaurer une nouvelle norme de référence.
LE TROPHEE SERVICES AUX PATIENTS ET E-SANTE valorise les améliorations techniques et l’utilisation de la e-santé pour le confort du patient tant en termes de la prise en charge (phase pré-analytique) que des conditions d’accueil (aménagement de l'espace dans lequel il est reçu) et de suivi : échanges de données rapide, suivi des pathologies via de nouvelles méthodes de partage des données de santé, ouverture sur le conseil aux patients à partir des données rendues. Il a été remis à la société OCEASOFT pour Oceasoft Atlas, le premier enregistreur de température Bluetooth® à usage unique qui permet de surveiller la température des produits sensibles afin respecter la chaine du froid et de simplifier la mise en conformité avec les normes de surveillance en rigueur lors du transport de médicaments ou vaccins. Les données peuvent être chargées directement par une tablette ou un smartphone.
LE TROPHEE « INFORMATIQUE DE LABORATOIRE, SAUVEGARDE DES DONNEES MEDICALES » récompense les démarches d’entreprise visant globalement à mieux communiquer avec les professionnels, les prescripteurs ou les patients ainsi que celles favorisant la sauvegarde et la protection des données médicales contre les cyberattaques. Le trophée est revenu à GREINER BIO ONE avec Greiner eHealth Technologies, un concept de middleware qui permet d’optimiser le pilotage des processus pré et post-analytiques. L’objectif est de garantir la traçabilité des échantillons, l’efficacité de la standardisation des processus du prélèvement à la communication des résultats patients.
LE TROPHEE INNOVATION distingue les innovations d'excellence qui apportent une avancée déterminante dans un nouveau secteur d'examens de Biologie Médicale ou qui transforment profondément un choix technique ou scientifique. Il a été décerné à SYSMEX FRANCE pour sa solution « GLP Systems », un système ingénieux de chaîne robotique permettant l’automatisation des tâches de prétraitement, d’acheminement et d’archivage des échantillons sanguins et urinaires. Cette nouvelle approche de l’automatisation des laboratoires allie fiabilité et simplicité d’utilisation, tout en laissant la maitrise du choix d’automatisation et des analyseurs grâce aux accords de partenariat signés avec les sociétés majeures du DIV.
LE PRIX DU JURY récompense une innovation, avancée scientifique, ergonomie et/ou une fonctionnalité ayant un caractère particulier. Il a été attribué à la société BIOMERIEUX pour « FilmArray Torch », un système entièrement intégré, « random access », à haut débit, conçu pour répondre aux besoins du laboratoire en matière de diagnostic des maladies infectieuses. FilmArray Torch est compatible avec tous les panels FilmArray existants et fournit des résultats rapides (en 1 heure environ), exhaustifs et précis.



Je suis déçue, rien pour mon groupement!!!!!!!


vendredi 22 juillet 2016

COMPTE PENIBILITE





Depuis le 1er juillet, le compte pénibilité tourne enfin à plein régime, malgré les tentatives patronales et sénatoriales de réduire son champ d'action déjà restreint.

Postures pénibles, agents chimiques, manutention manuelle de charges, vibrations mécaniques, températures extrêmes et bruit : 6 nouveaux - et ultimes - facteurs de pénibilité sont entrés en application au 1er juillet, au grand dam du patronat qui réclamait un "moratoire".
Quatre autres facteurs sont déjà en vigueur depuis 2015 : le travail de nuit, le travail répétitif, les activités exercées en milieu hyperbare et le travail en horaires alternants.

L'exposition des travailleurs à l'ensemble de ces critères de risques professionnels au-delà des seuils fixés doit désormais être prise en compte par les entreprises pour alimenter en points les comptes personnels de prévention de la pénibilité, gérés par la Caisse nationale d'assurance vieillesse.

Des comptes qui permettront bientôt aux salariés du privé qui exercent des métiers pénibles de partir plus tôt à la retraite, de travailler à temps partiel ou de se former.


FORCE OUVRIERE déplore par ailleurs une prise en compte insuffisante de la poly-exposition, alors que les expositions simultanées à plusieurs facteurs de risque ont un impact exponentiel sur la santé.




http://www.force-ouvriere.fr/compte-penibilite-comment-ca-marche








jeudi 21 juillet 2016

SAISIR SEUL LES PRUD'HOMMES...

CELA VA DEVENIR COMPLIQUE.......

A partir du 1er août 2016, le salarié en conflit avec son employeur ne pourra plus remplir un simple formulaire pour saisir les prud'hommes.
Il devra suivre la même procédure écrite que pour le droit commun, avec un "exposé sommaire des motifs", la "mention de chacun des chefs de demande", la remise de documents énumérés dans un bordereau...

"Cette saisine risque de s'avérer difficile pour un salarié qui ne serait pas assisté d'un avocat ou d'un défenseur syndical", dénonce FORCE OUVRIERE. Autre recul de l'accès au droit, en appel la présence d'un défenseur syndical ou d'un avocat sera obligatoire.

Certaines mesures, qui visent à réduire les délais de traitement, sont déjà entrées en vigueur. Le salarié et l'employeur peuvent se faire représenter à toutes les étapes sans avoir à justifier leur absence.
FORCE OUVRIERE craint une désertion des employeurs, compliquant les conciliations. En revanche, si l'employeur n'est pas représenté devant le tribunal de conciliation et d'orientation (BCO), celui-ci se transforme par principe en bureau de jugement pour trancher immédiatement le litige.
Selon les cas et après accord des parties, le BCO peut désormais renvoyer l'affaire soit devant un bureau de jugement classique avec 4 conseillers, soit restreint à 2 conseillers, soit présidé par un juge.
Il peut aussi prendre une décision provisoire, permettant au salarié sans attestation d'Assurance chômage de s'inscrire à Pôle emploi.





LE NOUVEAU STATUT DE DEFENSEUR SYNDICAL.
Il entrera en vigueur au 1er août 2016.
Le défenseur syndical sera chargé d'assister ou de représenter les salariés aux prud'hommes, en remplacement des délégués syndicaux actuels. Il devra être inscrit sur une liste régionale arrêtée par le préfet, sur proposition des organisations syndicales.
Il bénéficiera d'un maintien de rémunération, d'un statut protecteur, d'un droit à la formation et sera tenu au secret professionnel. Mais les décrets nécessaires à sa prise de fonction ne sont toujours pas parus.


lundi 18 juillet 2016

REPONSE QUIZZ JUILLET 2016





NON



Ce n 'est que si le salarié déclaré inapte n'est ni reclassé ni licencié à l'issue d'un délai d'un mois à compter de la date de l'examen médical de reprise du travail que l'employeur a l'obligation de reprendre le paiement des salaires.









vendredi 15 juillet 2016

QUIZZ JUILLET 2016

LA MEDECINE DU TRAVAIL M'A DECLARE INAPTE A MON POSTE DE TRAVAIL.
DANS L'ATTENTE D'UN RECLASSEMENT AU SEIN DE MON ENTREPRISE, VAIS-JE CONTINUER A PERCEVOIR MA REMUNERATION ?







OUI                                                    NON




réponse demain







jeudi 14 juillet 2016

SOLLICITATIONS AUX DP, DS, ou CHSCT (6/9)

A QUOI SERT LE CHSCT ?





Le CHSCT (Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) a pour mission de contribuer à la protection de la santé physique et mentale et de la sécurité des salariés de l'établissement ainsi qu'à l'amélioration des conditions de travail.

Il est notamment chargé :
- de l'analyse des conditions de travail (charge de travail, rythme, pénibilité des tâches);
- de l'environnement physique de travail ;
- de l'analyse des risques professionnels (température, bruit, poussières, aération, vibrations...) et des facteurs de pénibilité auxquels peuvent être exposés les salariés (froid, intempéries, travaux particulièrement salissants, etc...)
- de la vérification par des inspections et des enquêtes, du respect des prescriptions législatives et réglementaires et de la mise en oeuvre des mesures de prévention préconisées;
- du développement de la prévention par des actions de sensibilisation et d'information;
de l'analyse des circonstances et des causes des accidents du travail ou des maladies professionnelles ou à caractère professionnel.

Le CHSCT est par ailleurs obligatoirement consulté par l'employeur avant toute décision d'aménagement important modifiant les conditions d'hygiène et de sécurité ou les conditions de santé (modification de l'outillage, fourniture d'équipements individuels ou de vêtement de travail, changement de produit ou de l'organisation du travail, modification des cadences et des normes de productivité, etc...)

Il doit être également consulté lors de la mise en place de mutations technologiques importantes et rapides et de mesures prises en vue de faciliter la mise, la remise ou le maintien au travail des accidentés du travail.







mardi 12 juillet 2016

LES REFORMES DU GOUVERNEMENT DECOIVENT...(6/6)

INDISPENSABLE RUPTURE CONVENTIONNELLE.






Créées en 2008, les ruptures conventionnelles sont devenues un outil indispensable pour les DRH, puisque 81% de ceux qui ont été interrogés y ont recours. A croire qu'ils ont une sacrée prime à chaque rupture conventionnelle  !!!!!!!!!!!!!

La hausse des prélèvement sur les indemnités de rupture, l'allongement de la durée de carence pour percevoir l'allocation chômage et le durcissement des conditions de la transaction par la Cour de Cassation n'ont pour le moment, pas entamé la "popularité " de ce mode de rupture de contrat.

Selon les DRH, cette rupture est à l'initiative des entreprises dans 13% des cas, du salarié dans 38% des situations et des deux parties dans la moitié des cas.



Vos labos ont-ils eu recours aux ruptures conventionnelles ???







lundi 11 juillet 2016

LES REFORMES DU GOUVERNEMENT DECOIVENT...(5/6)

LE PACTE DE RESPONSABILITE N'A PAS CREE D'EMPLOIS.





Les DRH interrogés sur les effets des baisses de charges prévues par le pacte de responsabilité n'a pas crée d'emplois. Ils estiment en majorité (37%) que les réductions n'ont pas  produit de changement significatif dans leur entreprise, ils ont déclaré que les économies avaient été réinjectées dans l'investissement et dans une politique de rémunération plus attractives, ce qui n'est pas du tout le cas dans nos laboratoires de biologie médicale !!
Seules 16% des DRH ont estimé que les baisses de charges leur ont permis de créer des emplois.

Cela n'a pas été de bon augure  pour le gouvernement qui espérait créer 200 000 emplois, y en a qui pensent que l'affectation dans l'investissement, à une politique de rémunération attractive et à l'augmentation des marges a bien souvent un effet ultérieur sur l'emploi.... ils peuvent toujours rêvasser.....

Nous sommes en 2016, et les DRH ne voient toujours rien venir, rien de concret, ils sont toujours dans l'incertitude et nous, pauvres salariés aussi!!!

Rares sont les branches qui ont démarré des négociation de contreparties aux baisses de charges...







lundi 4 juillet 2016

DEROGATION A L'ACCREDITATION ??

Réunion pré-JIB et CNBH 2016 : de probables dérogations à l’accréditation devraient avoir lieu, selon le président du SDB

ACCRÉDITATION


Biologiste infos


Crédit photo : DR

Lors de la conférence de presse du 14 avril consacrée à la 60ème édition des Journées internationales de biologie et du 45ème Colloque national des biologistes hospitaliers, François Blanchecotte, président du Syndicat des biologistes, a annoncé « qu’il soupçonnait l’instauration de dérogations » pour les LBM qui n’auraient pas atteint le seuil des 50 % d’examens accrédités au 1er novembre 2016.
La loi du 30 mai 2013 prévoit un échéancier, afin que tous les laboratoires de biologie médicale aient accrédités 50 % de leurs examens par le Cofrac au 1er novembre 2016, 70 % au 1er novembre 2018 et 100 % 1er novembre 2020. Mais le Cofrac fait face à un nombre insuffisant d’évaluateurs.
« À l’heure actuelle, seuls 300 à 400 laboratoires répondent à ce jour aux exigences règlementaires, soit un tiers du parc de la biologie médicale, indique François Blanchecotte, président du SDB. Après de nombreuses discussions avec la profession, nous avons estimé qu’il fallait reculer le calendrier de l’accréditation de six mois, explique-t-il. Nous avons évoqué cette proposition devant la Direction générale de la Santé, nous en avons discuté, mais la DGS l’a finalement refusée. »
« Tous les laboratoires ne seront pas logés à la même enseigne », regrette François Blanchecotte. Le président du SDB dénonce « une accréditation à deux vitesses », les laboratoires qui n’ont jamais été accrédités passant devant ceux qui possèdent déjà une accréditation partielle. « Nous avons le sentiment d’être pris en défaut alors même que nous sommes demandeurs d’une harmonisation pour tous, validant une qualité de service valable pour l’ensemble des acteurs », déplore le président du SDB.
De son côté, Carole Poupon, présidente du Syndicat National des Biologistes des Hôpitaux (SNBH) a souligné l’inquiétude des hospitaliers par rapport à l’accréditation : « les laboratoires hospitaliers ont aussi des difficultés quant au respect de l’échéance du 1ernovembre 2016, déclare-t-elle. Le Cofrac nous laisse peu de temps pour nous préparer aux visites et répondre aux questions des évaluateurs, trois semaines à peine. De plus, les groupements hospitaliers de territoire doivent se mettre en place dans le même temps. C’est pour nous, un travail supplémentaire compliqué, à effectuer en équipe avec les laboratoires voisins, car nous devrons rendre un programme de coopération pour le 1erjuillet 2016. »



TOUJOURS DES HISTOIRES DE SOURD-MUETS.....





vendredi 1 juillet 2016

LES REFORMES DU GOUVERNEMENT DECOIVENT...(4/6)






LA LOI DE SECURISATION NE SEDUIT PAS.

Votée en juin 2013, celle loi introduit plusieurs innovations susceptibles de répondre aux besoins de flexibilité des entreprises.
La mise en place des PSE est simplifiée et les délais cadrés; une baisse temporaire des salaires peut être imposée par accord collectif de maintien de l'emploi; la mobilité interne peut aussi être imposée par accord.
En contre- partie, le législateur prévoit notamment de généraliser les complémentaires santé et crée une portabilité des garanties santé et prévoyance pour les anciens salariés.

Interrogés aujourd'hui, les DRH sont minoritaires (28%) à penser que cette loi a simplifié la mise en oeuvre des PSE. Ils se sont rendu compte qu'il était souvent plus difficile de négocier et d'obtenir une signature syndicale sur un PSE et de le faire homologuer par l'administration que de passer par l'information-consultation.
La mobilité interne négociée et les accords de maintien dans l'emploi n'obtiennent pas non plus un grand succès. Il est vrai  que les accords de maintien dans l'emploi se comptent sur les doigts d'une main!

Aux yeux des DRH, cette loi sur la sécurisation de l'emploi apparaît maintenant comme compliquée et ne changent finalement pas beaucoup les choses Ils ne sont plus que 19% à estimer que la loi flexibilise l'emploi et 23% à trouver qu'elle sécurise le parcours professionnel des salariés.
3 ans après, la loi de sécurisation suscite donc une déception de la part de tous.